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Janvier à mars 2011

Janvier

 

Hobart - 2 janvier 2011:

Pour commencer avec les formalités, joyeux Noël et bonne année à tous. Fasse que cette année vous permette de réaliser vos rêves.

Sinon j'espère que vous avez passé de bonnes fêtes. De mon coté je n'ai pas à me plaindre. Au matin de Noël j'ai eu le plaisir de trouver un père Noël en chocolat dans mes sandales. Pendant un instant je me suis demandé comment le père Noël avait accédé à ma tente étant donné qu'elle n'a pas de cheminée. Mais j'ai finalement réalisé que cette heureuse surprise provenait de la très gentille famille qui a séjourné 3 jours dans le camping et avec laquelle j'ai passé pas mal de temps à discuter et jouer au billard et au ping-pong. J'ai ensuite passé la journée de Noël avec 3 de mes collègues de travail autour d'un barbecue.

 

C'est assez étrange de passer les fêtes de fin d'année en tee-shirt à manger des grillades avec le soleil nous éclairant jusqu'à 21h30. Et c'est encore plus étrange quand on entre dans les centres commerciaux où les chants de Noël accompagnent les enfants se faisant prendre en photo avec ce pauvre gars vêtu d'un épais manteau rouge et d'une longue barbe. Heureusement pour lui la climatisation tourne à fond. Par contre les australiens ne sont pas très généreux pour les sapins et décorations de Noël qui se font relativement rares dans les rues. Je n'ai pas fait grand-chose pour le réveillon du nouvel an car je m'étais mis dans l'idée de grimper le mont Wellington le lendemain. Une cote longue de 20 kms permet d'avaler les 1 270m de dénivelé conduisant au sommet où la vue sur Hobart et les alentours est magnifique.

 

Tout va bien également pour le travail où la tâche est plutôt facile. En effet, comme l'illustre la photo ci-dessous, les vignes sont plantées en rangées de 250m.

La vigne a naturellement tendance à pousser dans toutes les directions ce qui n'est pas pratique pour la récolte du raisin et pour les tracteurs circulant entre les rangées. Il faut donc faire en sorte qu'elle pousse droite. Pour ce faire, des poteaux en aciers sont présents tous les 10 m environ au sein des rangées de vignes. Sur chaque poteau sont fixés des crochets à différentes hauteurs qui permettent de soutenir un câble en acier situé de chaque coté des rangées de vignes. Au fur et à mesure que la vigne grandit, ces câbles doivent être placés sur des crochets plus hauts. Mon travail consiste donc à retirer le câble en acier de tous les crochets afin qu'il tombe par terre puis à le replacer sur les crochets situés à bonne hauteur. C'est extrêmement simple et pas dur physiquement. Cela requiert simplement de marcher environ 10 kms par jour. Cela devrait m'occuper jusqu'à mon départ pour la Nouvelle-Zélande étant donné que le vignoble s'étend sur 32 ha, soit 200 kms de vignes, et que 2 câbles situés à 2 hauteurs différentes doivent être placés le long de chaque rangée.

Sinon j'habite toujours au camping et je m'y sens très bien. Il y a tout le confort nécessaire et cela permet de faire beaucoup de rencontres. J'ai ainsi joué tous les soirs pendant 5 jours au "Scrabble" en anglais avec une famille et il arrive assez fréquemment qu'en rentrant du travail je trouve des bières ou de la nourriture devant ma tente, cadeaux de mes amis de quelques jours qui n'ont pas envie de transporter cela dans l'avion. C'est pratique d'habiter à 20 kms d'un aéroport.

Ci dessous diaporama à défilement manuel (3 photos), pour faire avance ou reculer cliquer sur le coté droit ou gauche de l'image.

Tout va bien également pour le travail où la tâche est plutôt facile. En effet, comme l'illustre la photo ci-dessous, les vignes sont plantées en rangées de 250m.

La vigne a naturellement tendance à pousser dans toutes les directions ce qui n'est pas pratique pour la récolte du raisin et pour les tracteurs circulant entre les rangées. Il faut donc faire en sorte qu'elle pousse droite. Pour ce faire, des poteaux en aciers sont présents tous les 10 m environ au sein des rangées de vignes. Sur chaque poteau sont fixés des crochets à différentes hauteurs qui permettent de soutenir un câble en acier situé de chaque coté des rangées de vignes. Au fur et à mesure que la vigne grandit, ces câbles doivent être placés sur des crochets plus hauts. Mon travail consiste donc à retirer le câble en acier de tous les crochets afin qu'il tombe par terre puis à le replacer sur les crochets situés à bonne hauteur. C'est extrêmement simple et pas dur physiquement. Cela requiert simplement de marcher environ 10 kms par jour. Cela devrait m'occuper jusqu'à mon départ pour la Nouvelle-Zélande étant donné que le vignoble s'étend sur 32 ha, soit 200 kms de vignes, et que 2 câbles situés à 2 hauteurs différentes doivent être placés le long de chaque rangée.

Sinon j'habite toujours au camping et je m'y sens très bien. Il y a tout le confort nécessaire et cela permet de faire beaucoup de rencontres. J'ai ainsi joué tous les soirs pendant 5 jours au "Scrabble" en anglais avec une famille et il arrive assez fréquemment qu'en rentrant du travail je trouve des bières ou de la nourriture devant ma tente, cadeaux de mes amis de quelques jours qui n'ont pas envie de transporter cela dans l'avion. C'est pratique d'habiter à 20 kms d'un aéroport.

Christchurch - 23 janvier 2011:

C'en est finalement terminé de l'Australie après 8 mois passés dans ce pays. Je suis en train d'écrire mon ressenti sur cette terre de l'autre bout du monde et la publication ne devrait pas trop tarder.

En attendant je suis bien arrivé à Christchurch en Nouvelle-Zélande. Ma première nuit a été troublée par un petit séisme de magnitude 3.8. Il n'a fait aucun dégât mais celui de septembre dernier a laissé quelques traces. Christchurch est quand même loin d'être une ville sinistrée et seulement quelques immeubles se sont écroulés lors de cet événement.

J'ai eu la chance d'être présent dans cette ville au même moment que le "Buskers festival". Cet événement amène des artistes du monde entier qui viennent faire du théâtre de rue. L'ambiance était vraiment très décontractée avec des comédiens qui se baladent en maillot de bain dans leur baignoire roulante en plein milieu de la ville.

J'ai également profité des 3 jours passés sur Christchurch pour acheter un nouveau vélo. J'ai en effet vendu mon premier amour à 2 roues à un collègue de travail du vignoble juste avant de quitter l'Australie. Je ne voulais pas payer une fortune dans l'excédent de bagages et j'avais envie de me doter d'une monture plus adaptée aux voyages au long cours. Et je dois avouer que je ne suis pas déçu de ce coté-là. J'avance "beaucoup" plus vite ce qui sera très utile si je veux réussir à rejoindre Auckland d'ici 1 mois.

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Queenstown - 29 janvier 2011:

Je n'ai pas grand-chose à dire dans ce message à part que la Nouvelle-Zélande est vraiment un pays magnifique. Le relief est accentué au maximum et on est constamment cerné par les montagnes. Mais heureusement pour les cyclistes, la route suit bien souvent une rivière ou un lac qui, au fil du temps, ont creusé des vallées entre ces géants de pierre. Leurs eaux aux couleurs bleu ciel montrent le chemin à suivre et quand, par malheur, ils viennent à disparaitre du paysage il faut alors pousser fort sur les pédales pour grimper sur la tête de ces monstres. Mais d'ici le point de vue est magnifique et l'effort est vite récompensé.

Cela m'a conduit jusqu'à Queenstown où j'ai pris une journée de repos. Cette ville, située au bord d'un lac, est renommée pour la pratique des sports extrêmes. C'est ici que le saut à l'élastique a été inventé et des milliers de gens viennent chaque année y sauter en parachute. En ce qui me concerne je préfère garder les pieds sur terre et une petite balade sur les hauteurs de la ville me suffit largement.

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février

 

Wellington - 11 février 2011:

Une fois n'est pas coutume, je débute ce message par un conseil: mettez une minerve dans vos bagages si vous avez prévu de venir visiter la Nouvelle-Zélande. On passe tellement vite d'une forêt tropicale à un glacier puis à une falaise en bord de mer qu'on a la tête sans cesse tournée à droite ou à gauche. Le torticolis devient notre ami de route et on pédale le double de la distance à cause des nombreux zigzags que l'on fait. De toute manière il est impossible de pédaler droit car les nombreux virages serpentant sur le flanc des collines se succèdent les uns après les autres. Et je soupçonne les néo-zélandais d'être très doués en maths car ils ont bien compris que plus la pente est raide, plus les économies de goudron sont importantes. Il faut donc travailler la musculation du pouce à chaque fois que la route s'élève. Quand toutes les vitesses ont craqué les unes après les autres, il faut alors pousser fort sur les jambes. Et je ne sais pas comment ils se sont arrangés pour construire leurs routes mais je souffre constamment d'illusions d'optique. Je suis persuadé visuellement que la route descend mais mes jambes me disent que ça monte. Heureusement il pleut souvent par ici et l'eau ruisselant le long de la route permet à mon cerveau de résoudre le conflit s'installant entre mes yeux et mes jambes.

Malgré tout cela, le vélo reste de loin le meilleur moyen de découvrir ce pays. J'étais venu ici avec l'apriori d'être "l'unique, le précieux", mais les cyclistes se succèdent heure après heure et je n'en rencontre pas moins de 4 ou 5 par jour. Ce déluge de pédaleurs explique probablement pourquoi les australiens m'avaient averti que les néo-zélandais détestaient les cyclistes. Et certains autochtones le prouvent bien en s'amusant à nous doubler le plus près possible tout en klaxonnant. Heureusement il y a beaucoup plus de touristes que de néo-zélandais dans ce pays qui ne compte que 4 millions d'habitants.

J'ai maintenant rejoint l'ile du nord après 3 semaines passées sur l'ile du sud. J'ai ainsi pris le ferry qui m'a amené jusqu'à Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande (Oui, je sais! Ils sont forts dans cette région du monde pour déclarer la plus petite ville du pays comme capitale nous faisant ainsi perdre de nombreux camemberts au Trivial Poursuit). Cette ville est à l'image du pays, c'est-à-dire pas plate du tout et les maisons grimpent sur les collines bordant la mer.

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Auckland - 23 fevrier 2011:

J'ai une nouvelle des plus tristes a vous annoncer, ce commentaire marque la fin de la première partie de mon voyage. En effet je quitte à la fois la Nouvelle-Zélande, l'Océanie et ma vie de solitaire pour rejoindre dès jeudi mon père à Singapour. Mais cela signifie qu'une nouvelle aventure va commencer. Elle consistera en une traversée de l'Asie du sud durant 2 mois et demi avec mon père puis mon oncle qui nous rejoindra à Bangkok. L'occasion pour moi de vous annoncer qu'au terme de ces 2 mois et demi je rentrerai en France avec mes 2 ancêtres. Enfin presque puisque je m'arrêterai à Londres afin de réaliser un petit tour de France d'un mois environ.

Mais pour en revenir au moment présent, je suis plutôt content de quitter l'Océanie après plus de 9 mois passés dans cette région du monde. Je commençais à me lasser un peu de cette culture qui n'est pas très éloignée de la nôtre et il était temps que naisse un nouveau projet. Cela ne m'empêche pas d'avoir beaucoup apprécié la visite de l'ile du nord. Le charme de cette région repose surtout sur le volcanisme encore assez actif. J'ai ainsi pu randonner sur les pentes du mont Ngauruhoe, volcan qui a servi de décor à "montagne du destin" dans le film "le seigneur des anneaux". Avec un peu de chance j'aurais pu y croiser Sam portant Frodon sur son dos. Le panorama y est splendide et on peut y admirer le "Red crater", les "emerald lakes", les sources thermales avec leurs vapeurs de souffre qui se confondent avec les nuages. Ces vapeurs de souffre s'échappant en épaisses fumées blanches m'ont d'ailleurs suivi sur plusieurs centaines de kilomètres et j'ai ainsi eu droit de renifler l'œuf pourri sur au moins 3 jours.

La partie nord de cette ile permet également de visiter les villages traditionnels Maoris. Ce peuple qui a débarque de Polynésie de l'Est il y a environ 800ans est maintenant principalement regroupé dans cette région.

Je suis maintenant à Auckland qui, avec ses 1.4 millions d'habitants, regroupe 1/3 de la population néo-zélandaise. Rien de spécial dans cette grande ville à part son aéroport qui va me conduire tout droit vers l'Asie.

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Mars

 

Mersing - 1er mars 2011:

Je vais faire court car mon père a commencé à remplir le site et cette fois vous pouvez réellement connaitre toute notre vie du pipi du matin jusqu'au brossage de dents du soir. Vous savez donc qu'après plus de 9 mois à l'étranger je n'ai pas oublié sa tête et on s'est retrouvé sans trop de problème dans l'immense aéroport de Singapour. Les retrouvailles ont consisté en 2 bisous mouillés de sueur et on s'est raconté les anecdotes de nos vols. Si on excepte le chien stupide de la douane m'ayant obligé à vider tout mon sac car il croyait qu'il contenait de la nourriture (chose interdite à l'entrée en Australie où j'étais en transit) et la machine complètement folle indiquant que j'avais de la poudre à fusil sur mes vêtements, tout s'est bien passé. On a même eu la chance de retrouver toutes nos bagages à Singapour et sans aucune dégradation.

On a ensuite passe 3 jours dans ce pays/ville afin de se remettre du décalage horaire et de s'adapter à la chaleur étouffante régnant ici. On logeait dans le quartier de Geylang situé à 5 km environ du centre-ville. Une multitude de petits restaurants où on mange pour 2 Euros se côtoient dans ce quartier très typique ayant échappé aux hauts buildings et aux touristes, mais pas aux prostituées. Le centre-ville renferme quant à lui de très hautes tours et heureusement que les nombreux temples hindous, bouddhistes, mosquées et églises sont là pour égayer le paysage.

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Trois jours étaient donc largement suffisant pour se faire une idée de cette ville et nous nous sommes lancés dans la traversée de l'Asie du Sud-Est équipés de tous les appareils (GPS, panneaux solaires, PC portables...) amenés par mon père. Après seulement quelques coups de pédales au milieu des voitures singapouriennes, nous avons pris un bateau d'une teinte très orangée (pourtant il me semble que la peinture d'origine était bleue) qui nous a conduit tout droit en Malaisie. Et ce fut réellement le début de notre voyage dans la "vraie" Asie. Les mobylettes remplacent ici les voitures pour transporter des familles de 4 à 5 personnes, les panneaux sont écrits dans une langue très exotique, les plantations de palmiers nous font partager leur ombre, les singes jouent les kamikazes en traversant la route juste devant les voitures et l'on pédale au chant de l'appel à la prière provenant des mosquées.

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Mais qu'il est bon de découvrir une culture totalement éloignée de la nôtre, surtout quand cela se traduit par une très grande hospitalité. Il est impossible de rouler plus de 2 minutes sans qu'un automobiliste ou un conducteur d'engin à deux ou trois roues nous klaxonne en faisant un amical salut accompagné d'un immense sourire. A chaque fois qu'un enfant nous voit, il se met à crier d'excitation tout en gesticulant avec sa petite main pour nous dire bonjour. On a même eu droit à une réduction de 0.8 ringgits sur notre repas (2 plats et 4 boissons) de 11.8 ringgits (2.5 euros) quand le serveur nous a vu galérer pour sortir les pièces de notre porte-monnaie. Et je dois avouer que c'est très plaisant de ne plus croiser de personnes ayant bu 5 bières et fumé 5 joints comme c'est le tarif pour chaque soirée en Australie (pas pour moi je te rassure maman, tu sais bien que je suis le fils modèle). Cela ne fait que 3 jours mais je suis déjà amoureux de la Malaisie et l'excitation du voyage est revenue à son maximum. Et probablement l'arrivée de mon père y a aussi été pour quelque chose. C'est agréable de partager ses émotions avec quelqu'un et même si la vitesse moyenne a diminué, la distance journalière parcourue est bonne avec notamment une journée à 130 km hier. Et il découvre les joies du cyclotourisme avec son estomac qui commence à crier famine, la prise de 2 crampes et l'arrivée très douloureuse d'une ampoule sur la fesse gauche.

Trang - 14 mars 2011:

Je crois que cela devient désuet d'ajouter du commentaire dans cette partie. Mon père donne tellement de détails que vous avez toutes les informations sur notre voyage qui est maintenant visible sur le site http://cyclotourismeasiesudest2011.e-monsite.com/

J'ai quand même fait un résumé sur la Malaisie que vous pouvez bien sûr consulter dans la partie "bilans".

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